Problématique et Données



Le travail en intégré.

       
    L’aptitude aérobie du joueur de football est d’une importance majeure. En effet, il a été montré qu’une augmentation des variables de l’aptitude aérobie était accompagnée d’une meilleure performance en match. Helgerud et al. (2001) ont montré qu’une élévation de VO2 max de 6 ml. Kg-1 min-1 (augmentation de 13 %) et une amélioration de l’économie de course de 7 % étaient accompagnées, pendant un match de football :

- D’une augmentation de distance parcourue de 20 % (1800 m par joueur) ;

- D’une augmentation d’engagements avec le ballon (24 %) ;

- D’un doublement du nombre de sprint (100%) ;

- Et d’une augmentation de l’intensité de jeu (de 83 % à 86 % de la FC max)

        L’endurance est une qualité centrale du développement de l’ensemble des différents facteurs de la performance.  Il existe un grand nombre de méthodologie pour la développer. 

     Ainsi,  la question de l’amélioration des qualités physiques à travers une programmation en intégré ou de manière plus analytique divise le monde sportif et plus particulièrement le monde du football.

     Dans un souci d’adhésion de la part de nos joueurs mais surtout dans l’idée de nous créer une expérience  et donc un avis. Nous nous sommes intéressés, de plus près à la mouvance actuelle  dans le football au niveau du travail intégré.

    De ce fait,  nous nous sommes penchés sur les différentes études réalisées au sujet des jeux réduits et autres types d’exercices associés dans la recherche de l’amélioration  des qualités aérobies et notamment de la puissance aérobie.

     Il semblerait donc, selon l’étude de Lindholm, Nilson et Ekblom (in Balsom, Librairie Polar) que les jeux réduits permettent, au même titre qu’un travail intermittent ou continu, un entrainement en endurance pour les footballeurs.

L’étude scientifique menée par Balsom consistait à relever la charge de travail de joueurs de niveau national au moyen de Cardio fréquencemètre au cours de huit jeux réduits à 3 contre 3 (sur une surface de 33 X 22), avec des temps de travail et des temps de repos différents pour chaque jeu. Il en a conclu que « l’amplitude des charges de travail était suffisante pour développer ou stabilisé l’endurance des joueurs ». De plus, il a montré que, pour un même rapport de temps de travail et de temps de récupération, les charges de travail d’une activité continue sans ballon et d’une activité intermittente étaient quasi identiques aux jeux réduits. En somme, un jeu réduit permettrait d’approcher l’activité cardiaque d’une course continue sans ballon et d’une course discontinue sans ballon et avec des exercices intermittents et de courte durée.

      D’autres recherches dans le même domaine ont donné des indications sur les pourcentages moyens de la FC max, ou le niveau de lactatémie lors d’exercices du même type. Et donc montré l’intérêt de la méthode, compte tenu de la présence du ballon et ainsi l’apport au niveau technique et tactique (déplacement conditionné par l’adversaire).

      De ce postulat, nous avons donc mis en place au niveau des cycles de Puissance Aérobie une programmation basée sur le travail intégré. 
 
Nous entendons par « travail intégré », la mise en place d’exercice de jeux réduits et d’exercices associés, exercice en présence du ballon.




Problématique

La mise en place d’une programmation basée sur un travail en intégré, permettra-t-elle de développer la Puissance Maximale Aérobie des sujets ?



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